mardi 10 avril 2018

10 avril


Est-il un nombre restreint de femmes idéales pour l’homme idéal que serait Binh-Dû ? La question ne peut être posée qu’en période de disette amoureuse, elle paraîtrait grossière autrement. Il y aurait toujours moyen de se rattraper, en assurant que le nombre ne fait rien à l’affaire, que ce n’est pas tout d’être idéale, encore faut-il être idéelle, et autres noyages de poisson. L’amour échappe, sa preuve a disparu avec la photographie du profil droit de Barbra Streisand.

On cherche toujours. Tout de moi est à toi, et que mes yeux soient le miroir des tiens ne signifie rien de probant si ce n’est une certaine propension au narcissisme.

Binh-Dû n’est pas tous les « on » du monde et « on » n’est pas Binh-Dû, la cause est entendue, mais ses mains caressèrent nombre de seins adorables (et ses yeux, sans se vanter, par l’invite rêveuse d’un décolleté.) Autant croire que reste à rencontrer le corps jamais encore connu, et l’esprit, et l’âme, et les configurer en fantasme absolu. Jusqu’à la faire advenir un jour, cette trinité unie, avec quelques charmants défauts de conception, tellement humains. Alors, on en reparlera.